L’hiver avance à grands pas et le projet de Grand-Paris aussi. Si les réfugiés établis au Pointil, sur les berges de Conflans-Sainte-Honorine, avaient été relogés, il y a tout juste un an, pour les protéger du froid, cela n’a pas empêché un nouveau campement beaucoup plus important de se former de l’autre côté de la rive. Au-delà du froid, les personnes installées jusqu’à hier au bidonville d’Achères vivaient dans des conditions sanitaires très précaires et dangereuses. L’absence de toilettes et la proximité de l’eau, de l’humidité et des parasites qu’elle attire a notamment entrainé quelques infections. Le camp de fortune a été construit avec les moyens du bord et à un endroit qui ne semblait gêner personne. Pourtant loin des yeux et des habitations, l’emplacement choisi n’était pas amené à rester inoccupé. Sous leurs pieds, les réfugiés cachaient du sable et des granulats nécessaires un bon avancement des travaux du Grand-Paris.
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